L’art des transitions est sous-estimé. Pourtant, passer d’une idée à l’autre de manière inattendue capte l’attention et suscite l’intérêt. Voici comment l’effet de surprise pourrait dynamiser vos discours !
Au début
Juste après avoir présenté l’objet de votre prise de parole (ce qu’il ne faut jamais manquer de faire), imaginez que vous continuiez par un bon vieux : « …et que ferait un chat…? » Ce type d’interruption inattendue forcerait l’auditoire à redoubler de concentration. Et à anticiper la suite.
Pendant
Les transitions qui adoptent un point de vue inattendu frappent le public. En passant soudainement d’un concept sérieux à une question un peu saugrenue, vous créez une rupture engageante. Lors d’un séminaire, un formateur que je connais a surpris son auditoire en déclarant : « … et si notre entreprise était un animal, quel serait-il et pourquoi ? » Effet garanti.
A la fin
Lier des idées apparemment sans rapport crée des associations plus facilement mémorisables. Un conférencier peut par exemple conclure un point complexe sur la gestion de projets en déclarant : « …et maintenant, imaginez une recette de cuisine avec tous ces ingrédients… » et conclure avec cette métaphore que le résultat ne pourra être que positif. Ce petit effet ancre l’idée dans la mémoire des auditeurs.
Les transitions inattendues, sont une pincée de sel dans une recette, elles rehaussent tout.
Essayez des phrases du genre :
« Mais, au fait, avez-vous déjà pensé à… (chose inattendue) ? »
« On va faire un bond dans le passé… »
« On pourrait croire que cela n’a aucun rapport, mais… »
« À ce moment-là, j’ai pensé… (révélation surprenante) »
« Qui aurait cru que… (mention d’un fait inattendu) ? »
La transition la plus drôle que je connaisse ? Elle vient de Groucho Marx. En plein monologue, il lançait soudain : « …assez parlé de moi, parlons de vous… Que pensez-vous de moi ? »