Bien planter son discours
Tel un arbre profondément enraciné dans son sol, un orateur, bien ancré dans le sien, y puise sa force et sa stabilité. Les racines d’un arbre lui confèrent son énergie, lui permettent de résister à l’assaut des tempêtes et de s’épanouir vers le ciel. Des pieds solidement ancrés au sol nous donnent l’impression d’un orateur imperturbable au stress et qui s’élève dans son discours.
Lors d’une prise de parole en public, avoir la tête sur les épaules ne suffit donc pas : il faut aussi avoir les pieds sur terre !
Je dirais même plus, les pieds dans la terre. Enfoncés jusqu’à la rotule.
Les pieds pris dans le béton, façon mafia italienne. Etre un pilier de pont.
Tel un arbre, mon tronc humain ne bouge pas. Avoir son poids ainsi bien réparti sur ses pieds enracinés, évitera les fameux pas de côté ou cette bascule, ce roulis qui distrait l’audience. Une posture bien plantée inspire confiance, aide à garder l’œil sur son public, conditions essentielles pour capter et conserver l’attention.
En outre, cette base solide permet de respirer profondément et de projeter sa voix plus loin et plus longtemps. Cela réduit les risques de trous d’air et améliore la clarté, rendant le discours plus percutant.
En somme, bien ancrer ses pieds lors d’une prise de parole en public, c’est la clé pour un discours bien planté, qui ne manque pas de souffle et qui a de quoi faire vibrer l’audience. Une technique qui ne perd pas le nord et qui permet de garder les pieds sur terre tout en visant les étoiles !