Parler à un enfant peut sembler naturel. Après tout, nous avons tous été enfants un jour… Mais ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît.
L’un des pièges à éviter est de les traiter comme des adultes en utilisant un langage trop complexe. L’autre erreur est de les infantiliser en simplifiant excessivement le discours. Trouver le juste milieu, où les mots sont adaptés à leur compréhension sans les sous-estimer est essentiel pour établir une bonne communication.
Pour parler aux enfants, restons simples. N’ayons pas la prétention de chercher l’éloquence. Le vocabulaire de l’enfant étant limité, il convient de n’employer que des mots qu’il peut comprendre. Si un mot nouveau doit être utilisé, expliquons-le immédiatement. L’objectif n’est pas de briller par des phrases sophistiquées, mais de transmettre un message clair et compréhensible. Par exemple, au lieu de dire « Tu dois apprendre à gérer tes émotions », on peut dire « Il est important de savoir comment se calmer quand on est en colère ».
Exiger des enfants qu’ils prêtent attention à nos propos est une chose ; mais éveiller naturellement leur attention, c’est beaucoup plus efficace. Pour capter leur intérêt, commençons par un petit fait concret, quelque chose qui touche directement leur réalité. Plus ce fait est proche de leur quotidien, plus leur attention sera aiguisée.
Et puis : de l’enthousiasme. Soyons vivants avec eux. Pour cela, habituons-nous à improviser, ou plutôt à pratiquer l’improvisation préparée. Cela signifie se préparer à aborder un sujet ou une situation, tout en restant prêt à adapter son discours en fonction de l’instant. Il faut être flexible et réactif. Cette approche rend la communication vivante et engageante, surtout avec un enfant qui capte rapidement l’énergie et l’authenticité de son interlocuteur.
Enfin, n’oublions pas la suprême valeur de l’exemple.
Les enfants écoutent autant avec leurs yeux qu’avec leurs oreilles. 👀