Les orateurs que nous sommes ont beaucoup à apprendre de ces animaux emblématiques d'Australie.
Saviez-vous par exemple que…
1. Ils ne peuvent pas reculer : Les kangourous sont incapables de marcher en arrière à cause de la structure de leurs pattes arrière. Un bon orateur doit être solidement ancré au sol, surtout lorsqu’il délivre un message puissant. Reculer ou bouger des pieds peut traduire de l’hésitation et affaiblir l’impact de son discours. Un ancrage stable inspire confiance et renforce la crédibilité des propos.
- Leurs bébés naissent minuscules : Un joey (bébé kangourou) naît de la taille d’un raisin sec et grimpe dans la poche de sa mère pour terminer son développement. Une idée peut sembler insignifiante au début, mais avec travail et patience, elle grandit, comme un joey dans la poche de sa mère. L’angoisse de la page blanche est courante en prise de parole. Acceptez-la comme une étape normale et utilisez des techniques comme l’écriture libre pour développer vos idées en présentations puissantes.
- Ce sont des boxeurs nés : Les kangourous mâles se battent souvent en utilisant des techniques proches de la boxe humaine. Lors d’un débat, l’orateur, tel un boxeur, doit savoir donner des coups avec précision, mais aussi encaisser ceux de ses adversaires sans vaciller. La maîtrise de la parole inclut l’art de riposter et de rester serein face aux objections, car c’est cette résilience qui le rend plus convaincant et crédible.
- Ils peuvent retarder la naissance : En période de sécheresse ou de famine, une femelle kangourou peut retarder la naissance d’un joey jusqu’à ce que les conditions s’améliorent. Un orateur expérimenté sait retarder l’introduction d’une idée clé, attendant le moment opportun pour la révéler, en fonction des réactions du public ou du déroulement du débat. Cette stratégie transforme l’argument en un coup décisif qui maximise son impact au bon moment.
- Ils font des bonds surprenants : Un kangourou peut parcourir 9 mètres en un seul bond. Un orateur efficace maîtrise l’art du « saut » dans son discours : il surprend son public avec des changements d’idées brillants. Cette capacité à naviguer entre des concepts apparemment contradictoires tout en maintenant la fluidité impressionne fortement.
Conclusion
Si demain vous croisez un kangourou, sachez que derrière ses bonds et ses coups de poing se cache un véritable coach en prise de parole !
Suivez ses conseils et vous verrez : c’est dans la poche !
Ah oui, sixième et dernier conseil avant de nous quitter. Selon une légende, le nom « kangourou » viendrait d’un malentendu entre les aborigènes et les premiers colons, qui auraient pris la réponse « Gangurru » (signifiant « Je ne comprends pas ») pour le nom de l’animal. Un orateur doit toujours s’assurer d’être compris. La clarté est un devoir. Sinon, c’est son public qui prendra la fuite à grands bonds !